" ... A l’époque où les oiseaux savaient parler, vivait une sorte de courageux oiseau dont l’intelligence était tout à fait remarquable. Il était unique par sa capacité à vivre à la fois sur terre, avec d’autres oiseaux, et dans la mer au milieu des poissons. A cette époque, tous les oiseaux devaient payer un impôt à leur roi une fois par an. Notre petit oiseau était résolu à ne rien payer du tout. Et quand le roi lui envoya ses représentants pour collecter ses impôts, il s’envola et ne s’arrêta pas avant d’avoir atteint les profondeurs de la mer. Tous les poissons vinrent pour l’accueillir et le pressèrent de rapporter des nouvelles de la terre. Il leur raconta que la vie devint tristement injuste là-haut, depuis qu’un roi lâche avait tenté de l’écarteler, sans raison particulière, en dépit du fait que lui, pauvre petit oiseau était le meilleur de ses sujets. Il les pria de l’accepter en leur sein et leur promis de dire au monde que ces étrangers avaient été plus hospitalier que les siens. Les poissons le crurent et il vécu parmi eux une année entière. Toutefois, quand vint le moment pour le roi des poissons de collecter ses impôts, notre petit oiseau s’envola également et cherche refuge sur terre. Et ainsi, chaque fois que le collecteur des impôts du roi des oiseaux venait, il plongeait sous les eaux et à chaque fois que c’était le collecteur des impôts du roi des poissons, il se précipitait à la surface... "

Hassan al Wazzan (Leon l'africain)

Semblable a cet oiseau, 3ami Slim a fait de sa vie une aventure ..., jeune il entama un voyage photographique pour le sud algérien, il n'en est jamais revenu..., il passa sa vie a sillonner le désert.    

Natif de la région de Bejaia, 3ami Slim vit maintenant a Taghit, il trouve son bonheur dans la fabrication d'instruments de musique africains, il en a fait son métier, a lui seul il a réussi a créer un musée.

 3ami Slim a  toujours refusé de se conformer a l'ennui et la servitude de ce "monde moderne" ....

" ... Nos passions sont en nous comme des fils qui nous dirigent, qui nous font agir, et qui nous tirent en des sens contraires.
Le marionnettiste doit éduquer son âme, il doit se libérer de son ego ... des lors, il donnera vie a la marionnette. Le marionnettiste anime l’inerte pour montrer l’inertie du vivant.
Le théâtre de la marionnette n’est aucunement un art anodin car une dualité lui est incontestablement inhérente, il interroge mieux que quiconque la relation secrète entre l’art et le public, entre l’esprit et la matière, entre l’homme et les pouvoirs de tous ordres (politiques, métaphysiques, visibles et invisibles ... "
Portrait de Mr. Kada Bensemicha.
Musée des arts de la marionnette «Ghanja», Sidi Bel Abbes.
Fondé en Octobre 2000 dans la cave d’un immeuble du Hai Sidi Djilali, ce musé s’est construit dans la sueur ... mais aussi dans un esprit de famille.
Une collection de 500 pièces, seul et unique musée de la marionnette en Algérie, le plus grand en Afrique

Symbole en relation avec la terre, le carré est une figure qui empêche l'écoulement de l'énergie.

Exempt de toute tension, le carré est rigoureux et stable. Il a tendance à refléter des actions ou des choses structurées et organisées.

Le carré impose au chaos un système. Il est la forme du champ clôturé, de l’espace habitable et du savoir vivre chez de nombreux peuples ..., parmis eux ness bni mzab (habitants de la région de ghardaia)

Un récit de voyage photographique, inspiré par certaines de nos représentations ou idées reçu, inscrites dans notre conscience collective... "el 3a9liya carré"

Le format carré a été utilisé pour la prise de photos.

C’est en toute simplicité et de façon directe qu’el 9offa (le couffin), cet objet du quotidien est mise en exergue dans ce projet, trait d’union entre les époques et les classes sociales, toute une symbolique y gravite autour...
Fardeau consciencieusement trainé au quotidien, chacune reflète l’histoire de son transporteur.
El 9offa se voit parfois chérie par son utilisateur, parfois maltraitée et vulgairement trainée. Symbole de partage, de richesse et de débrouillardise, elle se veut présage de joie et de choses concrètes

Ce projet est une ode a la vie de tout les jours, un appel à la solidarité et a la bonne action ! Cette démarche à aussi pour vecteur principal de rendre la photographie et tout autre art visuel présent et perceptible au quotidien, profitable pour tous.
Concrètement, une étalage de  50 photographies a été fait au niveau du marché Diar el 3afia, a Kouba (plateau des annassers) Alger. Un jeu de piste photographique en collaboration avec le publique.