Ces projets participatifs (ou actions collectives) s’inscrivent dans une démarche croisant les pratiques culturelles et artistiques, à des fins de réflexion et d’action collective.

en attendant el fawda

Oran, Novembre 2019

Ce projet a été réalisé dans le cadre des préparatifs de l’exposition " EL  FAWDA FI ITAR " - SADIK X EL MED WAN puis présenté le jour du vernissage.

L’individu (ou la communauté) se projette et se questionne quand il/elle se trouve confronté à des moments de doute, où se mêlent troubles et inquiétudes ...

Ce petit projet a été imaginé puis mis en image dans un contexte où plusieurs perspectives se dessinent ...

La série de photos s’inscrit dans l’une de ces perspectives, celle d’un hypothétique scénario a venir, une situation dite «fawdawiya» qui pourrait changer la façon avec la quelle on aborde notre petite vie de tout les jours ...

 

Vernissage de l'exposition

5 Décembre 2019. Le pupitre Alger.


rabi3a show

Tizi Ouzou, Juillet 2019

Le rabi3a gang est un concept autour du quel six artistes aux approches singulière se sont réuni, Ils  partagent les mêmes objectifs, la même vision de l'art et manifestent leur attachement au mêmes valeurs et principes...

L’originalité fondamentale du Rabi3a Gang est de vouloir réunir des univers artistiques vastes et variés, des niveaux de professionnalisation et d’expérience différents, afin de créer un environnement propice a la pure expérimentation,  au partage et a l'action. Une écriture collective au service du groupe, de l'individu et de son art.

Ce groupe d'artistes s'est réuni durant les journées du festival racont'art 2019. Un an après la naissance du concept, le hasard a fait que je me suis retrouvé encore une fois en leur compagnie...

En ma qualité de photographe, fabriquant d'images, j'ai voulu d'abord immortaliser cette dynamique de groupe. Puis d'y contribuer, en m’intéressant a la diffusion des images, aux interactions et aux feedbacks, dans le but d'étendre et d'intensifier l'impact de ce groupe d'artistes sur leur environnement.

hadi hiya rabi3a


du courage

26 Décembre 2018

Face a sa communauté l'individu doit avoir le courage d’assumer sa façon de voir, il doit avoir le courage de ne pas se laisser asservir, le courage d’affronter l’adversité, le courage de dire la vérité, le courage d’accepter d’être minoritaire, le courage d’assumer une vie et tout ce qui y est attaché, en ayant conscience du prix qu’il peut y avoir à payer. Le courage est  lié à l’endurance dans les épreuves de la vie.

Mais d'abords, le courage est une réaction, une grâce inexplicable, une décision sans précédant. Le courage, c'est la vertu qui surmonte la peur.

Devenir courageux c’est apprivoiser la mort, la mort du corps, mais aussi celle du moi. C’est une insurrection de l’individu en réponse a un mal être ou a une situation dangereuse. Le courage est une renaissance.

Cette image se veut représentative de cette volonté d'agir, de ce rituel de passage, d'un état a un autre. Elle est le résultat d'une collaboration entre deux individus ayant les mêmes interrogations ...

Un projet a follow -> Instagram : Aphasia


la société, le héro (modèle) et l'image

Les images  du passé qu'on a de notre communauté et de nos héros nationaux nous permettent, au fil du temps d’entretenir un imaginaire collectif.... Elles permettent de communier avec les différentes époques, elles créent le présent.

Dans notre société "moderne" en panne de valeurs collectives, l'image est partout l'image construit et structure la vie sociale, nous vivons à travers les médias, le mainstream, et les réseaux sociaux... Nous ne jugeons qu'a travers "l'image". On peut facilement faire le buzz et devenir "célèbre" en suivant la tendance et certains codes sociaux, en entretenant une certaine image, destinés a un certain public, on donnera l'illusion d'être un modèle le plus souvent cette image/illusion est éphémère et pas très utile...

Quand on y réfléchit ..., sommes-nous encore capable de créer de bonnes images, pouvons-nous encore transmettre de bonnes idées, ou valeurs ? peut-on toujours considérer l'image comme source intarissable de savoir, comme un moyen de communication qui lie les hommes entre eux ?

Qu'en est-il du héro ou modèle que la société d'aujourd'hui fabrique ? Qu'en est-il de son image ?

Que-sommes nous entrain de créer en thermes d'imagerie nationale ? Qu'allons nous laisser aux générations futures ?

 A travers ce projet (pilote), je m'essaie à l'image utile. Faire une reproduction de cette photographie, la partager et en parler pourrait peut-être la rendre d'actualité. Lui donner une seconde vie, de l'impact et une plus grande portée ... Considérant l'image comme un instrument de renforcement de la solidarité entre les membres d'une même communauté...

Je remercie mes collègues, amis et artistes de m'avoir prêter leur image pour cette reproduction photographique.

Debout, de gauche à droite : Yacoub VATO, Redwane RESNA, Islem Zé, et Amine SNEAK.

Assis : Farid DIAZ à gauche, et Youcef KRCH à droite. 

Alger, 01 novembre 0218

Dimanche 24 octobre 1954 venait de se tenir l'ultime réunion des "Six" avant l'insurrection du 1er Novembre 1954.

Cette réunion s'est déroulée dans la demeure de Mourad Boukechoura, ancien chef scout de Bologhine, rue Comte Guillot, actuellement, avenue Bachir Bedidi, ouest d'Alger.

 C’est durant ce meeting que fut décidée la création du Front de Libération Nationale et de son aile militaire représentée par l’Armée de Libération Nationale.

Les six dirigeants parachevèrent le texte qui donnera le coup d’envoi à l’insurrection armée. Pour marquer le coup, ils se rendirent à Beb El Oued chez un photographe pour immortaliser ce moment qui allait marquer l’histoire contemporaine algérienne (la première image officielle de la révolution algérienne de 1954). Ce sera l’unique photo de ce groupe que la vie va séparer...

Debout, de gauche à droite : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaïd, Didouche Mourad et Mohamed Boudiaf. Assis : Krim Belkacem à gauche, et Larbi Ben M'hidi à droite.

Des héros nationaux, dont les actions et les personnalité sont honorées jusqu’à aujourd'hui. Ils se sont sacrifiés pour défendre un idéal et des valeurs, pour offrir aux générations futures une nouvelle réalité. Ils sont devenus partie intégrante de notre mémoire collective, ils vivront éternellement en partie grâce a l'influence de l'image ...La vie montre la nécessité pour les individus d'avoir un ou plusieurs modèles (ou inspiration). Par définition, un modèle  est une représentation jugée "idéale" dans sa façon d’être et d’agir, à laquelle on souhaite s'identifier en adoptant les mêmes critères, physiques ou moraux.



Casbah behind the legacy

Alger, Février 2018

" Casbah behind the legacy " est un projet autour de la notion d’héritage et du patrimoine immatériel de la Casbah d’Alger. Quel héritage la Casbah a-t-elle légué à ses habitants ?

Ce centre de vie aux multiples expressions est un témoignage de l’histoire algérienne. Quelle est la relation entre ce patrimoine et ses habitants qui en sont les légataires?

C’est là l’objectif premier de ce projet qui regroupe deux volets : une exposition de photographies et de poèmes sur la Casbah, et un projet de collages photos et de réalisation de fresques sur les murs de la Casbah. Il s'agit, par cette démarche, d'ouvrir le champ de réflexion et d'interaction entre les habitants et la Casbah grâce aux œuvres artistiques (photos, collages et fresques) qui s'intégreront à l’environnement quotidien de ce site inscrit sur la Liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO.

Derrière cette initiative artistique porteuse d’un nouveau regard, se cache une volonté de susciter un questionnement sur la Casbah elle-même et sur son devenir. L’idée étant de créer un dialogue entre la Casbah comme bâti, et ses habitants, en utilisant les rues et les façades des maisons comme vecteurs de ce dialogue.

 

 -> https://www.facebook.com/CasbahBehind/

 

"Behind the wall"

Dans le cadre de cette manifestation, je me suis intéressé à l'espace intra mural des maisons de la Casbah, a ce qu'on pourrait trouver derrière les façades de ces maisons introvertis ... Un endroit particulier avait attiré mon attention, la terrasse.

La photo prise depuis l’intérieur de la maison, a été exposé sur sa façade, telle une mise en abyme. L’idée est que le passant, par un effet d’optique, ait l’impression que la façade n’existe pas et qu’il ait un accès direct à l’intérieur de la maison... a l'un de ces lieux de vie...



el massar 1

Ghardaia, Octobre 2017

EL MASSAR 1 est un parcours d’ateliers de création Land Art et de photographie dans 6 régions d’Algérie qui a rassemblé 90 jeunes, 20 artistes et 10 associations.

Une des plus longues et anciennes routes de l’Afrique, la Masar 1 (Route nationale 1), longue de 2400 km traverse différentes réalités humaines et géographiques. Souvent représentée à travers l’œil fasciné du voyageur, artiste ou documentariste, l'idée est de mettre les jeunes habitants de cette route dans la condition d’expérimenter des techniques pour exprimer à travers elles leur propre vision de la route.

Une exposition des œuvres photographiques a été installée aux abords de la Masar 1 (Route nationale 1).

Projet initié par Riad Hamed et Louise Dib

-> https://www.facebook.com/masar1algerie/



l'art est république

Bejaia, Aout 2017

Retour sur cette édition très spéciale de l'Art est public de Bejaia, qui s'est déroulé cette fois ci en plein cœur de bougie, dans l'un des quartier les plus chaud et chelou de la région.
El 7ouma Seb3a ou 3achrine, un bidonville dans lequel la population vit dans l'obscurité et le délaissement...
Une population qui aspire ardemment à la vie ...

Cet événement qui a été organisé par Moov Com & Events a regroupé des artistes et associations des quartes coins du territoire



artifariti

"Rencontres internationales sur l'art et les droits de l'homme au Sahara occidental"

Tindouf / Tfariti, Octobre 2016

 ARTifariti est une rencontre annuelle, une résidence artistique ou l'objectif principal est de promouvoir la cause sahraoui et les relations interculturelles, en favorisant l'échange d'expériences et de compétences entre les artistes locaux et internationaux; ainsi les artistes contribuent à la diffusion de la cause du peuple sahraoui,a sa culture, ses racines et sa liberté

http://www.artifariti.org/en/



el medreb

Alger, Septembre 2016

EL MEDREB, une expression de l’argot algérien définissant à la fois, un lieu indéterminé et très précis.
Ce projet, soutenu par SouthMed CV, sera présenté sous forme d’une recherche autour des bâtiments abandonnés à Alger, plus précisément dans la région d’El Hamma en étudiant son contexte social, architectural et historique.
En parallèle de cet aspect de la recherche, une autre partie portera sur la préservation de la mémoire collective, avec l'implication directe des habitants d’El Hamma. Le but étant de ré-imaginer ensemble ces espaces abandonnés, en tant qu’espaces communs pour les rencontres sociales et culturelles de la communauté, gérés par et pour ses habitants de manière durable.

https://www.facebook.com/ELMEDREB/

liens presse:

El Hamma Revival, Journal L'ExpressionLe coin du copiste : Redonnons vie a nos quartier, Journal El Moujahid